Maradi : Formation des formateurs sur la Surveillance Intégrée des Maladies et Réponse (SIMR/RSI 2005)
Maradi, le 9 août 2016 - Dans le cadre du renforcement de la surveillance intégrée des maladies et la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005), une formation des formateurs de la surveillance intégrée et réponse a été organisée à Maradi du 9 au 13 août 2016 par le ministère de la santé publique avec l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la Santé.
Cette séance de formation qui rassemble les responsables de la surveillance de toutes les régions sanitaires du pays et ceux du niveau central est la suite d’un processus démarré par la validation en juillet 2016 à Niamey des modules adaptés au Niger sur la surveillance intégrée des maladies et réponse produits par le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO).
En effet, la mise en œuvre de la Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) recommandée par la 48ème session du comité régional de l’OMS pour la l’Afrique et identifiée comme priorité au Niger par l’équipe d’évaluation du projet DFID réalisée en février 2016, comprend trois étapes majeures à savoir la validation des modules de formation, la formation des formateurs et la formation en cascade des districts sanitaires. Ainsi, cet atelier, réalisé grâce au financement de l’OMS avait pour objectif général de former un pool des formateurs nationaux qui seront en charge d’assurer les formations en cascade aux niveaux des districts sanitaires.
A la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Directeur Régional de la Santé Publique de la région de Maradi a souhaité la bienvenue à tous les participants et a noté sa satisfaction pour la tenue de cette formation d’une importance capitale dans la lutte contre les maladies à potentiel épidémique dans un contexte où le personnel de santé est soit nouvellement recruté ou insuffisamment formé et outillé pour faire face aux épidémies et à d’autres situations d’urgences sanitaire.
Quant au conseiller technique de l’OMS Niger en sécurité sanitaire et urgence (HSE), il a, en prenant la parole au nom du Représentant de l’OMS au Niger, noté sa satisfaction pour le démarrage effectif de ce processus de renforcement de la surveillance intégré des maladies et réponse au Niger et a réaffirmé la disponibilité de l’organisation à continuer son accompagnement au pays pour l’amélioration des indicateurs sanitaires en général et ceux de la surveillance en particulier.
Le Directeur de la Surveillance et de la Riposte aux épidémies, qui a présidé l’ouverture de cet atelier, a dans son allocution remercié l’OMS pour son appui technique aussi bien dans la facilitation de l’atelier que dans la production des modules et des guides mis à la disposition du pays dans son accompagnement pour la réalisation de cette activité. Il a aussi rappelé que cette première formation se poursuivra en cascade au niveau des districts sanitaires et concernera les agents travaillant au niveau opérationnel.
Pendant la formation qui durera cinq jours, sept modules seront passés en revue et animés par les facilitateurs du niveau central et de l’OMS. Au terme de chaque présentation, des débats ouverts auront lieu autour des questions de compréhension et des enjeux d’organisation de la formation en cascade dans les districts. Les présentations théoriques seront alternées avec des exercices pratiques pour susciter la participation de tout le monde qui sera conclue par le résumé du modérateur. La formation sera une opportunité pour rappeler aux participants leur rôle dans l’application du règlement sanitaire international (RSI 2005) par la SIMR, qui en est le moteur. Tous les participants venus des 8 régions auront ainsi ensuite la charge d’assurer les formations des agents au niveau de leurs districts et centres de santé respectifs.
La mise en œuvre effective de ce processus de formation et de renforcement de la surveillance au Niger permettra certainement une amélioration de la détection et la notification promptes des cas de maladies à potentiel épidémique et autres évènement de santé publique; une identification à temps des différents seuils épidémiques; et une riposte rapide aux urgences de santé publique.
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01 Le présidium lors de l’ouverture de l’atelier-De gauche à droite, le chargé de programme HSE à l’OMS Niger, le Directeur de la surveillance et le Directeur régional de la santé
02 Les participants pendant les travaux de groupes
03 Une vue de la salle lors de louverture de latelier
04 La presse locale s’est interessée à cette formation des formateurs-ici avec Dr Kadadé, Directeur national de la surveillance et de la riposte
05 La presse locale s’est interessée à cette formation des formateurs-ici avec Dr Baruani Bienvenu de l’OMS Niger